"Mon arbre nous abrite du soleil ardant les jours d’été. Il nous laisse prendre un peu de repos à l’ombre de ses feuilles, à l’heure de la sieste. Les soirs d’hiver, il s’anime et s’éclaire de lumières et d’ombres.
Il vit.
« De tous les points divers de l’espace éthéré,
La nuit souffle sur moi l’air le plus épuré.
[…]
En mon accroissement nul voisin ne m’arrête :
Je sens loin de mon tronc se balancer ma tête ;
Je sens mes bras des cieux mesurer la hauteur,
Et mes pieds des enfers sonder la profondeur »
Poème « L’arbre » de Népomucène Lemercier, né le 21 avril 1771.
Lu dans L’Arbre et les Arbres, de Wolfgang Lauter, L’Iconothèque, Éditions J.C. Lattès.
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"Mon arbre nous abrite du soleil ardant les jours d’été. Il nous laisse prendre un peu de repos à l’ombre de ses feuilles, à l’heure de la sieste. Les soirs d’hiver, il s’anime et s’éclaire de lumières et d’ombres. Il vit.
« De tous les points divers de l’espace éthéré, La nuit souffle sur moi l’air le plus épuré. […] En mon accroissement nul voisin ne m’arrête : Je sens loin de mon tronc se balancer ma tête ; Je sens mes bras des cieux mesurer la hauteur, Et mes pieds des enfers sonder la profondeur »
Poème « L’arbre » de Népomucène Lemercier, né le 21 avril 1771. Lu dans L’Arbre et les Arbres, de Wolfgang Lauter, L’Iconothèque, Éditions J.C. Lattès.